Bonjour à tous.
J’ai une question: est-ce que j’ai bien entendu que l’amour est l’identification?
J’essaie de lire “L’amour Lacan” de Allouch qui n’est pas facile à lire vu l’épaisseur du livre et le peu de temps que je parviens à y consacrer. Dès lors je perds un peu de vue l’ensemble. Il traite des différents point de vue qu’aurait eu Lacan au fur et à mesure de l’évolution de ses idées. Mais jusque à l’endroit où je suis arrivé, je n’ai pas encore lu (mais peut-être ai-je mal lu?) ce raccourci saisissant -et peut-être finalement tout-à-fait vrai- de l’amour.
Qu’en pensez-vous ?
3 Comments
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Bonjour,
Je viens de commencer la retranscription du 26-1, elle commence effectivement par ces mots : … l’identification suppose toujours un processus d’amour, … l’amour est aussi un processus d’identification…
Je n’ai pas encore lu Allouch mais je suppose que ça se joue du côté du trait unaire (de l’identification) et de l’objet a (de l’amour) ?-
Author
Bon, cela reste un peu équivoque.
Car d’une part il peut être facilement admis que l’amour débouche sur l’identification (la toux de Dora). Mais d’autre part il semblerait dans cette leçon que l’identification soit presque cause, sinon de l’amour du moins du sujet. En effet, si Alcibiade a le désir des agalmata de Socrate, ce serait pour en faire ses moi-idéaux et si Socrate pointe le désir d’Alcibiade vers Agathon, ce serait pour en faire son idéal du moi.
Donc exit l’amour -ou alors comme organisateur de la structure-, il ne reste que le désir.
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Author
Bonjour, j’ai finalement lu Allouch. Et même relu son introduction parce que c’est tellement dense que finalement son résumé introductif, qui me semble tout reprendre, suffirait.
Eh bien, je devrais le reprendre encore une fois, et avec bic et papier. Car j’ai déjà beaucoup oublié. Mais si j’y reviens, c’est parce que notre leçon du 9 février m’y a fait sérieusement repenser.
J’ai l’impression que ma première réaction c’est faite à propos du court-circuit des identifications comme “effet” de l’amour. Et que cette fois-ci on a traité d’un premier jet de ce que serait l’amour. Mais en préliminaire Allouch explique que Lacan n’aura jamais de théorie constitué de l’amour tellement il variera sur le sujet.
Dans cette leçon-ci l’amour serait une offre anale ou une demande orale. Qui aurait des incidences sur le désir, mais tel n’est pas mon interrogation. En ce qui concerne l’offre chez Allouch, je pense qu’il traite l’assertion lacanienne: aimer c’est donner ce qu’on a (pas). Mais par contre, Allouch ne me semble pas avoir traité de la demande orale? Quelqu’un pourrait confirmer?
En tout cas, j’ai l’impression que Alcibiade a bien une demande orale: il veut acquérir ce que Socrate possède.
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