Et je me souviens de Lacan se demandant où sont passées les hystériques à la Charcot ? Il répondait en indiquant, non sans surprendre, que désormais, c’était probablement les psychanalystes qui en occupaient la place dans le discours, tant ils n’étaient plus préoccupés que du sujet… Psychanalysette, disait-il. C’est à quoi, la psychanalyse s’était réduite !
Jacques Nassif ajoute aussi l’utilisation de Lacan et de ses mathèmes comme le discours d’un maître absolu permettant de ne plus rien signer des choses qui sont proférées, faisant de chacun de nous l’auteur de ce qu’il comprend de son dire, tantôt d’un dogmatisme aussi effréné que l’imparable d’une machine logique, tantôt d’une polysémie aussi illimitée que le texte de Joyce le plus incompréhensible. »
Le psychanalyste : une poupée qui parle ?
Alors, je vais arrêter d’écrire, et retourner Lire en psychanalyse non pas par jeu de mots, mais juste parce qu’elle me met au travail d’une façon neuve.
Marie JEJCIC
membre de l’Association lacanienne internationale,
maître de conférences en psychopathologie et psychanalyse à Paris XIII,
praticienne au centre hospitalier de Saint-Denis.
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