La construction du trois boroméen
Je dois définir une structure (La Structure) comme comportant :
– des réseaux dit-mensionnels unifiés, parfaitement connexes (chacun en lui-même),
– des ruptures radicales entre ces réseaux,
– une structure d’ensemble (un autre type de connexité) qui permette l’optimisme du retour (qui concernera le refoulé aussi bien que le forclos).
On peut définir la structure de deux façons différentes, tout comme on peut envisager la construction d’une maison de deux façons : par l’addition successive de briques et autres matériaux qui seront assemblés pour donner finalement la maison (définition par le bas) ou par l’idée de maison en fonction de laquelle un matériau trouvera sa consistance (définition par le haut).
Chacun des trois réseaux est connexe en lui-même et ils sont bien séparés!; ils sont pourtant profondément unis dans leur trinité. On peut représenter chacun des réseaux par un point. Les trois points sont connectés par un rond qui les entoure. Que veut dire ce rond!?
A. S’agit-il d’une opération seconde!? On définit alors la structure par le bas. On a d’abord les points et on les unit ensuite. On dit alors qu’il faut une quatrième connexion, qu’on peut encore réduire à un quatrième point extérieur aux trois autres, qui a pour fonction d’unir les trois premiers. C’est ce quatrième point seulement (« borroméen ») qui est générique, qui génère la structure (ce point est extérieur aux trois autres et il n’existe que parce qu’il y a déjà les trois autres points à réunir). Ainsi on parle couramment de trois entités qu’on noue « borroméennement ». On a d’abord trois fils et le tricot des trois fils engendre ensuite le noeud borroméen (éventuellement avec des coupures et des coutures adéquates).
B. Définition par le haut. La connexité qui unit les trois points est première et c’est elle qui reste à l’oeuvre dans la création de chacun de ces trois points exposés au départ. Chacun de ces points n’a d’existence que par la connexité de la structure générale, que par le « noeud borroméen », chaque point contient à lui seul toute la puissance créatrice du trois borroméen dont il est issu. À partir de là, le point générique du borroméen c’est n’importe quel point ; il est inhérent à chacun des points et ces différents points n’existent que comme point générique dans sa généralité. Tout comme à partir d’un petit bout de sphère (si petit soit-il), on peut reconstruire la sphère entière.
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